Un grand MERCI, pour votre accueil, votre soutien, votre accompagnement, votre professionnalisme, pour votre aide dans cette épreuve, pour votre écoute et vos conseils, pour les enfants, mais aussi pour nous « frère, sœur, belle-sœur, » un peu perdus dans ce moment de la vie très compliqué.
Madame,
Un jeudi de novembre, j’ai trouvé ce message « palliatifs chambre six ». Vous souhaitiez mon passage. Je suis venu vous voir et nous avons parler pour ne pas me tromper de ce que vous aimiez. Vous choisissiez trois livre et le jeudi d’après, je prenais avec vous ma leçon de français. Vous aviez relevé quelques fautes d’orthographe. Vous me lisiez debout un ou deux paragraphes. Bien que très fatiguée, par votre beau sourire vous m’appreniez à vivre, vous qui alliez mourir. J’aimais ces rendez-vous. Vous aimiez je le pense ces instants parenthèses dans vos temps de souffrances. Un jeudi de décembre, posés sur l’étagère, j’ai repris les trois livres de la semaine dernière, avec dans l’un d’entre eux une marque restée. Derniers mots, dernières phrases, dernière page tournée.